Bon à savoir
Qu'est ce qu'on mange à Madagascar
A Madagascar on mange tout au frais (Légumes ; viandes ; fruit de mer ; Fruits de saison).Les plats sont quotidiennement accompagnés de riz blanc ou riz rouge.
Les spécialités malagasys tels que le Ravitoto (feuille de manioc pillé) avec de la viande de porc ou bœuf.
Le Romazava
Culture à Madagascar
CULTURE – Coutumes, rites et fady à Madagascar
La culture à Madagascar est très diversifiée et joue un rôle important encore aujourd’hui.Les coutumes, les rites, les fadys (interdits, tabous) et les rituels façonnent la vie quotidienne de nombreux Malgaches. La littérature, la musique, les danses et les jeux traditionnels sont également omniprésents.Pour votre prochain voyage à Madagascar, PRIORI vous propose dans cette rubrique des éléments qui vous permettront de mieux comprendre et d’approcher la culture malgache…
Les FADY (tabous)
Partout à Madagascar il existe un réseau invisible de commandements et d’interdits – ou tabous – culturels : les Fady.Ce sont des règles ou des tabous, que tout individu est obligé de respecter
Le Fady peut concerner une région entière, des lieux particuliers, mais également une famille ou une personne seule. Il existe par exemple des villages, à Madagascar, dans lesquels il est interdit de planter des bulbes. Ailleurs, certaines familles ne peuvent pas manger de viande de chèvre, ou certaines personnes n’ont, par exemple, pas le droit de manger des œufs un mardi.
Qui casse ou transgresse un Fady, tombe malade et peut même mourir. Un Fady est généralement hérité. Un événement spécial peut aussi créer un nouveau Fady.La majorité de la population malgache est très sensible aux phénomènes psychiques et adhère automatiquement à un fady, qui est directement liée aux ancêtres.D’ailleurs, s’excuser en malgache signifie „aza fady“ (« que cela ne soit pas tabou »).Ainsi, lors de tout voyage à Madagascar, il est essentiel que le visiteur, se renseigne – auprès de son accompagnateur, qu’il soit guide ou chauffeur – sur les éventuels fady, et respecte absolument ces interdits. Un fady peut concerner directement l’un des objets de votre découverte de Madagascar : en effet, un fady peut être en lien avec le type d’habillement nécessaire pour visiter un lieu de culte, ou lors de visites à un chef de village, voire même l’interdiction de se baigner à certains endroits bien précis.
En outre, le fait pour tout voyageur de demander à connaître les fady des régions ou lieux visités, montrera à vos interlocuteurs votre intérêt pour la culture malgache, ce qui sera grandement apprécié !
Voici d’ailleurs quelques interdits, tels qu’ils sont couramment formulés (et en vigueur !) encore aujourd’hui :
« Ne jamais pointer un tombeau avec un doigt au risque de perdre la phalange coupable ou de rendre lépreux la personne fautive ».
« Ne jamais donner des coups de pied au mur au risque d’entraîner le décès de la grand-mère maternelle ou paternelle ».
« Ne jamais siffler après la tombée de la nuit, sinon les fantômes vont venir »
Le FAMADIHANA
C'est le retournement de mort
Tout comme Betsy nous a raconté le TSABORAHA, le retournement des morts des Betsimisaraka de la Côte Est de Madagascar, chaque ethnie de Madagascar a sa propre façon de célébrer cette coutume essentielle de la culture malgache.
Ainsi, les Merina des Haut-Plateaux, par exemple, le nomment « FAMADIHANA ».
PRIORI a le plaisir de vous convier à participer à un authentique Famadihana ! Découvrez notre vidéo ci-dessous.
Vous y verrez toutes les étapes de cette tradition importante : depuis l’arrivée des Mpihira Gasy (la troupe de musique traditionnelle) qui va accompagner toute la cérémonie, participez à l’ouverture du tombeau, découvrez l’intérieur du tombeau où reposent tous les ancêtres de la famille, puis partagez la joie et la danse des participants qui retrouvent leurs ancêtres lors de la sortie des corps du tombeau… Mais voyez également comment l’on « recouvre les corps avec de nouveaux linceuls », et réalisez que les morts font réellement partie de la vie des vivants à Madagascar : on danse autour d’eux, on s’accroupit à côté d’eux pour partager des moments de joie…
Cette coutume véhicule une belle philosophie de vie et de respect des ancêtres, car à la tristesse de la séparation – vécue durant la période du deuil – , succède la joie des retrouvailles au cours desquelles l’on montre à ceux qui sont partis dans l’au-delà, qu’on ne les oublie pas, qu’on pense à eux et qu’ils sont toujours présents dans les cœurs et dans les esprits…
Le VODIONDRY
Les mariages traditionnels ou Vodiondry requièrent certains rituels, tels que l'échange des anneaux et des vœux, la présentation des parents, la bénédiction par un prêtre ou la signature d'un contrat de mariage. En revanche, un mariage moderne tend à être plus personnalisé et adapté aux goûts et préférences du couple.
Des présentations à la demande en mariage : les coutumes à respecter
Il est important que les coutumes soient respectées pour que le mariage soit reconnu légitime auprès de la communauté. De la rencontre des familles à la cérémonie officielle, plusieurs étapes sont nécessaires.
Le « fiantranoana » : première rencontre des familles des futurs mariés
Le fiantranoana constitue la première phase du mariage malgache. Il signifie « entrer à la maison ». Le futur marié ainsi que toute sa famille se présentent chez les parents de la prétendante afin qu’ils leur donnent la permission de demander la main de la jeune fille convoitée. Une fois la demande acceptée, ils peuvent procéder à la deuxième étape.
De nos jours, cette pratique existe toujours sur les hauts plateaux de l’île. En ville, le futur marié se rend simplement au domicile de la jeune fille pour les prévenir que lui et sa famille vont venir se présenter. Les traditions restent ancrées dans les mœurs des habitants. C’est aussi une manière de prouver le respect du prétendant envers sa bien-aimée.
Le « fisehoana » : présentation officielle des familles
C’est à ce moment-là que la présentation officielle des familles se concrétise.
Le fiancé montre à sa belle-famille son intérêt pour leur fille et tout l’amour qui lui porte.
